Retrouvez les différents services, associations et projets qui sont menés à l'ULB qui concernent la santé mentale: groupes de paroles, ateliers de relaxation, projets de sensibilisation, ...

Quelques clés

Comme pour la santé physique, nous avons tous et toutes une santé mentale ! La santé mentale c'est avant tout une ressource qui permet de vivre sereinement. Il y aura toujours des hauts et des bas, c'est pourquoi il faut en prendre soin tout au long de sa vie.

Selon l'OMS, la santé mentale est un "état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d'être en mesure d'apporter une contribution à la communauté." Il ne s'agit donc pas de l'absence de troubles mentaux. 
Plusieurs facteurs peuvent influencer la santé mentale :

  • Les facteurs individuels : comme les facteurs biologiques (santé physique, génétique, genre, minorités sexuelles, minorités ethniques, ...), les facteurs psychologiques (personnalité, les compétences psychosociales, ...), ou encore les facteurs liés au parcours de vie (durant l'enfance, durant un parcours migratoire, etc.)
  • Les facteurs sociaux et économiques : comme l'entourage (famille, amis, collègues, ...) et la situation économique (emploi, revenu, niveau d'éducation, etc.)
  • Les facteurs sociétaux : le cadre de vie, la culture, la situation économique ou encore les politiques en place.

La santé mentale est donc une composante essentielle de la santé et un droit fondamental !
 

S'informer : en apprendre davantage sur diverses thématiques

Burn-out

Selon l’OMS, le burn-out  est «un syndrome conceptualisé comme résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès. Il se caractérise par trois dimensions : sentiments d'épuisement, une distance mentale accrue par rapport à son travail, ou des sentiments de négativisme ou de cynisme liés à son travail ; et efficacité professionnelle réduite.

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Compétences psychosociales

En 1993, l'OMS introduit la notion de compétences psychosociales. Celles-ci sont regroupées en 3 classes : compétences cognitives, émotionnelles et sociales. Elles permettent aux individus d'agir dans leur environnement social, de s'intégrer dans un groupe en adoptant des comportements appropriés au contexte dans lequel ils se trouvent. Ces compétences permettent de répondre aux exigence de la vie quotidienne et de maintenir un bien-être subjectif. 

Ces compétences psychosociales sont au nombre de 10 et regroupées en 5 catégories : 
 avoir conscience de soi, avoir de l’empathie pour les autres
- savoir gérer son stress,  savoir gérer ses émotions
- avoir une pensée créative, avoir une pensée critique
- savoir communiquer efficacement, être habile dans les relations interpersonnelles 
- savoir résoudre des problèmes, savoir prendre des décisions

Dépression

Selon l'OMS : "La dépression est un trouble mental courant qui touche plus de 300 millions de personnes dans le monde. Elle se caractérise par une tristesse persistante et un manque d’intérêt ou de plaisir pour des activités auparavant enrichissantes ou agréables. Elle peut également se traduire par un manque de sommeil et d'appétit ; il est fréquent de ressentir une fatigue et un manque de concentration. La dépression est l’une des principales causes d’invalidité dans le monde et contribue grandement à la charge mondiale de morbidité. Les effets de la dépression peuvent être durables ou récurrents et peuvent affecter considérablement la capacité d’une personne à fonctionner et à vivre une vie enrichissante."

La dépression peut arriver à n'importe qui et à n'importe quel âge. Elle n'est en aucun cas un signe de faiblesse. 
Quelques symptômes qui peuvent vous mettre la puce à l'oreille : 

  • Sentiment d'être dépassé par les évènements
  • Perte d'intérêt pour les activités que vous appréciez normalement
  • Difficulté à accomplir des activités quotidiennes
  • Difficulté à se concentrer
  • Tristesse persistante
  • Sentiment d'inutilité
  • Crise de larmes persistantes sans raison apparente
  • Perte d'énergie
  • Trouble du sommeil
  • Trouble de l'appétit
  • Automutilation
  • Pensées suicidaires

Ce que vous pouvez faire : 

  • Structurez votre  journée et planifiez des activités
  • Bougez! L'activité physique produit de la sérotonine, de la dopamine : cela a des effets positifs sur la santé mentale
  • Adoptez une alimentation saine car elle peut impacter votre humeur
  • Ayez une hygiène de sommeil 
  • Discutez-en avec vos proches : famille, ami.es, ...
  • Demandez à votre entourage de vous épauler
  • Parlez-en à des professionnel.les de la santé

La dépression peut être traitée ! 
Prenez contact avec un de nos psychologues du Service de Santé Mentale à l'ULB ou à Aimer à l'ULB
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Suggestions pour creuser le sujet : 

Faites un test pour vous situer. 
Les résultats indiquent que vous pourriez souffrir d'une dépression ? Parlez-en avec un·e médecin généraliste ou un·e psychologue 

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Découvrez les différents types de psychothérapies et identifiez celle qui pourrait vous convenir ! 

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Découvrez quelques conseils pour faire face à la dépression et ce en modifiant votre style de vie (alimentation, sommeil, activités physiques, ...)

Vous vivez avec une personne souffrant de dépression ? Découvrez ce qu'il faut savoir et comment l'aider.

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Dépression chez l'adolescent et le jeune adulte 



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Dépression qui accompagne le vieillissement 



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Dysmorphophobie

Il s'agit d'un trouble mental qui se caractérise par des idées obsessives en lien avec l'apparence. Les personnes souffrant de dysmorphophobie pensent présenter un ou plusieurs défauts physiques perçus par la personne comme démesurés. 

Ces personnes souffrent de ces préoccupations liées aux défauts qu'elles ont identifiés chez elles: "mon nez est trop grand, mes cuisses sont trop grosses, mon corps est trop chétif, la texture de ma peau n'est pas parfaite, etc." Les comportements peuvent alors être modifiés dans un souci démesuré de prendre le contrôle sur son apparence : régime drastique, avoir besoin de faire du sport de façon compulsive, se regarder dans un miroir pour vérifier son apparence très régulièrement, ...
Généralement, si ces défauts paraissent évident pour la personne, d’autres personnes les jugent insignifiants ou ne les avaient pas remarqués.

Ces pensées obsessives liées à l'esthétique impactent négativement l'estime de soi et peuvent perturber les comportements. Les personnes peuvent présenter des crises d'angoisse, se comparer trop souvent aux autres et se dénigrer, se mutiler, s'isoler, présenter des troubles alimentaires, avoir des pensées suicidaires, ... 

Vous souhaitez en guérir ? Prenez contact avec un ou une de nos psychologues du Service de Santé Mentale à l'ULB ou à aimer à l'ULB
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État de sidération et Stress post-traumatique

La confrontation à une situation très stressante, violente et qui constitue une menace pour l'intégrité est souvent accompagnée d'un mécanisme de défense naturel afin de survivre. Dans le cadre d'une telle situation, une personne peut ressentir un sentiment de peur élevé et un soudain pic d'adrénaline et de cortisol. L'organisme enclenche alors de façon inconsciente des mécanismes de survie à savoir la fuite ou l'attaque. Lorsque le corps évalue que la fuite ou l'attaque ne permettra pas de survivre, une troisième option est celle de se figer, état appelé de figement ou de sidération.

L'état de sidération est un réflexe universel dans le monde animal. Il est inconscient, est régi par le cerveau reptilien et consiste en une paralysie physique et mentale. Ainsi, face une menace, l'organisme "fait le mort" afin de dissuader le prédateur : les fonctions de base (musculaires, respiratoires, cardiaques, digestives,...) mais aussi cognitives sont réduites au minimum. Ce mécanisme de figement peut entrainer un phénomène de dissociation (déconnexion mentale) permettant de supporter l'insupportable. Ce mécanisme est limité dans le temps, lorsque le danger est passé l'organisme sort de l'état de figement et est accompagné d'une énergie soudaine, sorte de décharge électrique (sursauts, tremblements, ...)

Contrairement aux animaux, l'état de figement peut se prolonger chez l'être humain, on parle alors de stress post-traumatique. Chez ces personnes la réaction physique (pic d'adrénaline et de cortisol) ne diminue pas totalement dans les heures suivant le traumatisme.
La personne en état de stress post-traumatique peut présenter des symptômes et troubles : flashbacks, détresse psychique, difficultés à trouver le sommeil, rêves récurrents, à se concentrer ou à se remémorer, à éprouver certaines émotions, à entrer en relation avec autrui. L'état émotionnel peut être négatif sur le long terme, un sentiment de détachement ou de déréalisation peut être rencontré. Une perte d'intérêt pour des activités qui auparavant suscitaient un enthousiasme peut être identifiée. Enfin, des comportements à risques peuvent apparaitre ainsi que des phobies, il est possible que la personne tente d'éviter certains lieux, objets ou personnes qui lui rappellent le traumatisme.
Physiquement, la personne peut avoir des frissons, des palpitations, un sentiment d'asphyxie, des tremblements, sursauter, des maux de dos, des troubles psychosomatiques (eczéma, perte de cheveux, ...).

Ces symptômes se présentent généralement dans les 3 premiers mois après le traumatisme mais peuvent aussi apparaitre des années plus tard, par exemple suite à un stimuli (lieu, objet, personne).

Le trouble de stress post-traumatique est une maladie qui se soigne. Les experts recommandent les méthodes suivantes : la thérapie cognitivo-comportementale, l'hypnose ou encore la technique EMDR (EyeMovement Desensitization and Reprocessing).
Vous souhaitez en discuter avec un ou une psychologue ? Retrouvez tous les contacts de professionnel.les sur notre page dédiée aux services de bien-être mental.

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Nature et santé mentale

Les bienfaits de la nature sur la santé sont mis en lumière dans plusieurs recherches : diminution du stress, améliore la concentration et la qualité du sommeil, diminue la tension artérielle, ... Se promener en forêt ou dans un parc est donc une activité à prescrire pour prendre soin de sa santé mentale ! Certains médecins prescrivent d'ailleurs des promenades pour améliorer la santé mentale de leurs patient.es ! Découvrez notre onglet "Prendre un bol d'air" 

Pleine conscience 

La méthode de la pleine conscience est une pratique méditative basée sur des exercices de respiration, de scan corporel, de visualisation, et parfois d'étirements.

Par le biais de cette méthode vous apprendrez à écouter vos ressentis et émotions, à  mobiliser votre attention, à gérer la pression, à accéder à une réserve de calme et à mettre à distance les préoccupations et le stress.

Pratiquer la pleine conscience c'est donc s'ancrer dans l'instant présent et se donner des chances de réussir. Il s'agit également d'oser changer le regard que l'on porte sur soi, sur les autres et sur le monde qui nous entoure. 

Différentes recherches soulignent que l'introduction de la pleine conscience dans l'enseignement supérieur peur apporter des bénéfices d'un point de vue académique : amélioration du contrôle attentionnel, de la concentration et de la mémorisation mais aussi diminution du vagabondage mental et du stress. Cette pratique peut donc soutenir la réussite universitaire.

Sources : 
Schwind et al. (2017). Mindfulness practice as a teaching-learning strategy in higher education : A qualitative exploratory pilot study. Nurse Eucation Today, 50, 92-96.

Découvrez nos ateliers pleine conscience au fil de l'année sur nos campus 
Activités santé et bien-être

Sentiment de solitude et vie relationnelle

Les relations sociales, familiales et amicales contribue au bien-être mental. En effet, appartenir à un groupe permet de se sentir valorisé, reconnu, soutenu et intégré et augmente la confiance en soi. Cela permet également de trouver une oreille attentive lorsqu'on traverse une période compliquée et est dès lors un facteur protecteur contre la dépression. Par conséquent il est essentiel pour notre santé mentale de tisser des relations!

DÉCOUVREZ TOUS NOS PROJETS POUR SORTIR DE L'ISOLEMENT 

Sommeil

Selon la ligue cardiologique, une bonne nuit de sommeil  (entre 7 et 9 heures) permet d'améliorer notre santé.

En effet, le sommeil permettrait de réguler l'appétit, aurait un impact sur notre capacité à nous concentrer et à gérer le stress. Le sommeil a également un impact direct sur notre humeur, et donc sur nos compétences psychosociales...

De plus, un mauvais sommeil augmenterait l'appétit mais aussi favoriserait l'apparition d'une intolérance au glucose (et ainsi par la suite un diabète de type 2), la survenue d'arythmies cardiaques et d'insuffisance cardiaque.
En 2021, l'Observatoire de la Vie Etudiante de l'ULB mettait en lumière que 37,5% des répondant.es de son enquête sur le bien-être et la santé mentale déclarait avoir un niveau d'insomnie modérée ou sévère

Suggestions pour creuser le sujet :

  • découvrez en bas de page nos projets sur le campus
  • découvrez la brochure de la ligue cardiologique "Et vous, vous dormez bien ?" Brochure en ligne

Quelques conseils pour une hygiène de sommeil

  • Les heures de lever et du coucher doivent être constantes.
  • Identifiez le nombre d'heures dont vous avez besoin pour vous sentir reposer (entre 7h et 9h)
  • La chambre doit être l'espace réservé au sommeil et activités sexuelles : évitez d'y manger, d'y travailler ou d'y regarder une série
  • Si vous optez pour une sieste : pas plus de 20 min ! 
  • Évitez de manger trop tard en soirée
  • Évitez les activités physiques en fin de soirée
  • Evitez le café et l'alcool 6h avant de vous coucher
  • Évitez les écrans avant d'aller au lit : préférez la lecture
  • Vous n'arrivez pas à vous endormir ? Levez-vous.

Peut-on apprendre en dormant ?

Par Philippe Peigneux, chercheur à l'ULB. Conférence à l’occasion de la Semaine Internationale du Cerveau








 

Podcast Milgram de Savoir (ULB) : éloge du lit

Les chercheur.es du Centre de recherche en psychologie sociale et culturelle  (Faculté des Sciences psychologiques et de l'Éducation à l'ULB) vous invitent à découvrir leur podcast.

Cet épisode aborde pourquoi et comme le sommeil impacte notre apprentissage

Podcast : éloge du lit

Mardi Healthy n°6 : prendre soin de son sommeil


Découvrez le Mardi Healthy consacré au sommeil : des astuces à mettre en place pendant la journée, en soirée et juste avant de s'endormir 


Découvrir les conseils
 

Stigmatisation de la santé mentale

La thématique de la santé mentale est encore un tabou dans notre société. Les personnes qui vivent avec un trouble psychique (dépression, shyzophrénie, trouble bipolaire, ...) peuvent être mal vues par les autres, et sont parfois mises à l'écart. La crise sanitaire a pourtant eu tendance a déstigmatisé cette thématique, la parole se libère sur ce sujet. Découvrez nos conseils lectures et podcasts à ce sujet.

Suggestions pour creuser le sujet : 
 

Podcast "Quoi de Meuf" 


Britney Spears, Simone Biles, Naomi Osaka... Comment la parole sur la santé mentale s’est-elle libérée ?

 

QUOI DE MEUF #147 - SANTÉ MENTALE, UNE LIBÉRATION DE LA PAROLE

Podcast :"Normal" de la RTBF

Une série documentaire qui aborde la santé mentale chez les jeunes adultes au travers de 10 portraits, 10 personnes vivant au quotidien avec des troubles d’ordre psychologique (anorexie, dissociation, dépression, anxiété, trouble bipolaire, burn-out, alcoolisme, autisme ou spectre autistique, schizophrénie...).

NORMAL Podcast

Podcast "C'est dans la tête"


Pour les personnes en souffrance psychique, la manière dont elles sont entourées est souvent primordiale. Ont-elles des proches? Sont-ils soutenants? Dans cet épisode, Audrey raconte comment et pourquoi, alors qu’elle a passé des années à se cacher, elle a fini par impliquer sa famille. 


EPISODE 2 : PARLER À SES PROCHES 

Stress et Troubles anxieux

Selon l'OMS: "Les troubles anxieux se caractérisent par une peur et une inquiétude excessives et par des troubles du comportement connexes. Les symptômes sont suffisamment graves pour entraîner un sentiment de détresse important ou des déficiences fonctionnelles majeures.

Il existe plusieurs types de troubles anxieux :
- trouble d’anxiété généralisée (se manifeste par une inquiétude excessive)
- trouble panique (se manifeste par des attaques de panique. Selon le Manuel MSD, les crises de panique affecteraient au moins 11% des adultes chaque année)
- trouble d’anxiété sociale (se manifeste par une peur et une inquiétude excessives dans des situations sociales)
- trouble d’anxiété de séparation (se manifeste par une peur ou une anxiété à l’idée d’être séparé des personnes avec lesquelles on a un lien affectif profond), etc.

Des traitements psychologiques efficaces existent et, en fonction de l’âge et de la gravité du trouble, des traitements médicamenteux peuvent aussi être envisagés."

Suggestions pour creuser le sujet : 

 

Podcast ULB
Stress post-traumatique : un défaut de contrôle de la mémoire.


Alison Mary, chercheuse au sein du CRCN (Centre de Recherches Cognition et Neurosciences) de l'ULB, a travaillé sur le trouble de stress post-traumatique chez les victimes des attentats du 13 novembre 2015.


 

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Podcast ULB
Le perfectionnisme : ces idéaux
et exigences qui nous pèsent

Céline Douillez
est chercheuse en psychologie clinique, professeure à l’Université catholique de Louvain, mais aussi psychologue clinicienne et psychothérapeute. Elle s’intéresse au perfectionnisme, mais aussi aux processus cognitifs de régulation des émotions tel que la rumination, l’acceptation, la pleine conscience, etc.

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Podcast ULB
La crise climatique me fout la panique: l’éco-anxiété 


Alexandre Heeren chercheur qualifié FNRS, professeur de psychologie à l’UCLouvain, directeur du laboratoire de recherche sur les mécanismes du stress et de l’anxiété nous parle de l’éco anxiété. 




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Suicide

Selon l'OMS : '"chaque année, près de 703 000 personnes se suicident et beaucoup d’autres font une tentative de suicide. Chaque suicide est une tragédie qui touche les familles, les communautés et des pays entiers et qui a des effets durables sur ceux qui restent. Le suicide intervient à n’importe quel moment de la vie et était la quatrième cause de mortalité chez les 15-29 ans dans le monde en 2019.

Le suicide n’est pas le seul fait des pays à revenu élevé, c’est un phénomène mondial. En fait, plus de 77 % des suicides sont survenus dans des pays à revenu faible ou intermédiaire en 2019.

Le suicide est un grave problème de santé publique ; or il peut être évité moyennant des interventions menées en temps opportun, fondées sur des données factuelles et souvent peu coûteuses. Pour que l’action nationale soit efficace, une stratégie globale multisectorielle de prévention du suicide s’impose."

Vous avez des idées suicidaires ou connaissez quelqu'un qui a des idées suicidaires ? 
Contactez le centre de prévention du suicide : 0800 32 123

 

Quelques chiffres

La Belgique a un taux de suicide supérieur à la moyenne mondiale et européenne: on compte environ 5 suicides par jour en Belgique. Chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans, le suicide est la quatrième cause de décès. Il s'agit de la 1ère cause de mortalité chez les 25-44 ans.
Source : Institut de Santé publique – SPMA, 2014 et Sciensano

Suggestions pour creuser le sujet :

Avez-vous l'impression que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue ? Vous avez des idées suicidaires ?

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Vous vous faites du souci pour une personne susceptible d'envisager le suicide ? 

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Vous êtes un ou une membre du personnel et cherchez plus de ressources concernant cette thématique ? Contactez-nous

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Troubles des conduites alimentaires ( TCA)

Il s'agit de troubles liés à la relation d'une personne avec l'alimentation. Ces troubles peuvent avoir des conséquences sur la santé physique et mentale. 
Plusieurs types de TCA existent : 

L'hyperphagie boulimique ou "Binge Eating" se définit par le fait de manger de grande quantité de nourriture très rapidement et sans éprouver de sensation de faim. Cela provoque fréquemment un inconfort abdominal ainsi qu'une sensation de perte de contrôle. Bien souvent les personnes atteintes de ce trouble ressentent ensuite de la honte, de la culpabilité et ont une baisse de l'estime d'elles-mêmes. Une prise de poids importante peut en découler.

La boulimie se caractérise par un sentiment de perte de contrôle fréquente sur le comportement alimentaire et l'absorption compulsive d'une quantité importante de nourriture en peu de temps ( on parle généralement de moins de 2h). Ce comportement est généralement suivi d'autre comportements permettant de récupérer le contrôle sur son corps : vomissements, prise de laxatifs, exercices physiques intense, jeune, ...

L'anorexie consiste à restreindre de manière consciente et très importante l'alimentation dans le but de ne pas grossir ou de maigrir. Les personnes anorexiques contrôlent les aliments qu'elles consomment ainsi que leur valeur énergétique.  Les personnes atteintes par ce trouble craignent de prendre du poids et souffrent bien souvent de dysmorphophobie (altération de la perception du poids ou de son corps). Il n'est pas rare qu'elles ne reconnaissent pas la gravité de leur maigreur. 2 types d'anorexie sont répertoriées : 
- l'anorexie de type hyperphagique/purgatif : crise de boulimie + comportements "purgatoires" (vomissement, laxatifs, exercices physiques importants, ...)
- l'anorexie de type restrictif : évitement de certains produits et calcul des aliments ingérés ainsi que de leurs calories.

Vous souhaitez en discuter avec un·e professionnel·le ? 
Découvrez les services ressources en lien avec le bien-être mental
 

Trouble de déficit de l'attention (avec ou sans hyperactivité) - TDAH

Le trouble de déficit de l'attention se caractérise par des problèmes de concentration, d'hyperactivité ou d'impulsivité. L'intensité de ces critères peut varier d'une personne à l'autre et créer des difficulté à l'école, au travail ou encore dans les relations sociales.

Selon l'OMS: "le trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) survient chez 3,1 % des jeunes de 10 à 14 ans et 2,4 % des jeunes de 15 à 19 ans,(1) qui ont du mal à fixer leur attention, ont un comportement caractérisé par une activité excessive et agissent sans tenir compte des conséquences."

Vous souhaitez en savoir d'avantage ? Prenez rendez-vous avec un.e neuropsychologue pour effectuer un test ou un.e psychologue pour en discuter.
Trouver un service ressource 

Violences sexuelles et impact sur la santé mentale

Les violences sexuelles peuvent avoir un impact sur la santé physique mais aussi sur la santé mentale. Elles peuvent notamment engendrer

  • une perte de confiance en soi
  • un repli sur soi et donc un sentiment de solitude ou à l'inverse une multiplication des partenaires sexuels
  • des comportements auto-destructeurs, usage nocif de l'alcool et autres substances
  • des troubles anxieux
  • du vaginisme et autres troubles sexuels
  • des idées dépressives ou encore suicidaire
  • ...


Nous vous invitons à consulter notre page sur la vie affective et sexuelle pour en apprendre davantage sur le consentement, les agressions sexuelles et le viol.
Nous vous invitons à consulter notre page dédiée aux services ressources de la vie affective et sexuelle si vous souhaitez contacter un.e professionnel.les.
Si les faits remontent à moins d'un mois, consultez le Centre de Prise en charge des violences sexuelles. Si les faits remontent à plus d'un mois, consultez SOS Viol. 

 

Outils

 

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Premiers secours psychologiques
Fournir du soutien psychologique et social, réconforter, identifier les besoins et mettre en lien avec les services.

En découvrir davantage

 

 

Que faire en cas de crise d'angoisse/ attaque de panique ?

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Projets à l'ULB

Développer des aptitudes personnelles



Envie de vous relaxer ? De participer à un atelier ou une conférence ? Participer à une activité avec d'autres étudiant.es sur une thématique en lien avec le bien-être mental ? Découvrez sur notre page dédiée toutes les activités en place sur nos campus pour vous aider à prendre soin de vous. 




Vous stressez durant le blocus ou les examens ? Vous souhaitez vous sentir bien durant cette période spécifique ? Découvrez sur notre page dédiée tous les conseils, astuces et activités qui peuvent vous aider à vous sentir bien, même durant le blocus et les examens.

 

Retrouvez chaque année nos journées de sensibilisation dédiées au bien-être mental !
Découvrez des stands, des jeux, des conférences et des activités artistiques en lien avec la santé mentale.

Plus d'informations 

 

Le décret paysage et les règles de finançabilité inquiètent parfois les étudiant.es.
En savoir plus

 

Amélioration des milieux de vie

Faire une sieste sur nos campus : la Nap Box projet pilote

Découvrez la Nap box du 8 novembre au 8 février 2023 au sein de la bibliothèque des sciences de la santé à Erasme.

La Nap box est un cocon de repos qui permet aux étudiant.es et employé.es de recharger leurs batteries au cours de leur journée et au sein de notre campus.

La durée optimale d'une sieste ne doit pas dépasser 20 minutes, c'est pourquoi les pistes audio fournies au sein du cocon sont dotées d'une minuterie intégrée. Cela permet non seulement d'optimiser les avantages d'une courte sieste, mais aussi d'éviter une utilisation excessive du cocon par une personne.

La position du cocon a été pensée sur base des normes MSIS développées par la NASA. Le cocon propose donc la position dite "Position 0 gravité". Il s'agit d'un ensemble d'angles qui permet à la colonne vertébrale d'être dans son alignement le plus soulagé, détendu et stable. Cela permet de réduire la pression sur les disques, d'améliorer la circulation et de soulager les douleurs dorsales et cervicales.

Quelques avantages à la sieste si vous n'êtes pas encore convaincu.e : 

- Diminution de la fatigue
- Diminution du stress
- Diminution des risques cardiovasculaires
- Amélioration de la mémoire
- Amélioration du moral et donc des relations sociales
- Amélioration du bien-être global

A l'avenir : si l'évaluation de ce projet pilote est positive nous envisagerons de placer d'autres Nap Box sur d'autres campus ! 
 

Parcours méditatif à Erasme

L’hôpital Erasme, en collaboration avec Bruxelles Environnement, vous invite à expérimenter un parcours santé de type méditatif dans le parc du campus d'Erasme.

Il vous propose des techniques de gestion du stress et de développement personnel utilisées en Sophrologie, en Relaxation, en Pleine Conscience (Mindfulness) et en Hypnose Thérapeutique. Le parcours est situé le long du ruisseau « Vogelzangbeek », il est évolutif et composé de 8 postes que nous vous invitons à expérimenter en prenant votre temps.

Plus d'informations


Protocoles et dispositifs pour vous aider à vous sentir bien sur nos campus

Accompagnement et aménagement : étudiant.es à besoins spécifiques en situation de handicap

Vous présentez un TDAH ? Un trouble de l'apprentissage ? Un Haut Potentiel ? De l'anxiété sociale ? Une dépression ? Des troubles psychiques objectivés ?

L’Université s’engage à mettre tout en œuvre, tenant compte des ressources disponibles et dans les limites d’aménagements raisonnables, afin de permettre aux étudiants l’accès aux études sans discrimination aucune, tout en maintenant le niveau d’exigence garant de la valeur des diplômes qu’elle délivre.

Plus d'informations 

Identité de genre : deadname 

L'utilisation du "deadname" sur des documents officiels ou lors d'un appel en auditoire peut être une source de souffrance pour certain.es étudiant.es transgenres.

Le service social étudiant met à disposition une procédure leur permettant de faire reconnaitre leur prénom usuel sur certains documents de l'ULB.

Tentative de suicide sur nos campus

Vous vous inquiétez pour une personne qui indique vouloir se suicider ? 

  • Appelez un agent de sécurité : 02 650 26 14
  • En attendant les agents de sécurité, parlez à la personne calmement, dites lui que vous êtes là pour l'écouter
  • Proposez à la personne d'appeler le Centre de Prévention du Suicide pour parler à une personne formée sur la thématique : 0800 32 123 
  • Ne la laissez pas seule
 

Enquêtes à l'ULB

Enquête "Vos conditions de vie et de travail en confinement"

La pandémie actuelle bouleverse le quotidien. Il ressort que les étudiant.e.s sont particulièrement touché.e.s par les mesures sanitaires : les cours se font en ligne, les fêtes sont interdites, les contacts sont restreints. Ils et elles doivent sans arrêt s’adapter à une nouvelle réalité. Tout ceci met au défi leur santé mentale. L' Observatoire de la vie étudiante de l'ULB (OVE) soulignait en mai dernier dans son enquête sur les conditions de vie et de travail en confinement une hausse du niveau de stress, une forte diminution du bien-être et de la qualité du sommeil. Ces différents facteurs influencent la capacité des étudiants à s’investir dans leurs études.

Découvrez l'enquête

Enquête Bien-être et santé mentale

L'Université libre de Bruxelles (ULB) et l'Université catholique de Louvain (UCLouvain) collaborent sur différentes enquêtes en lien avec la vie étudiante. Différents acteurs définissent ensemble les thématiques à creuser: des académiques et des chercheurs, les Observatoires de la vie étudiante, les Services d’aide aux étudiants, ainsi que des acteurs de promotion de la santé en milieu universitaire (ULB Santé, Univers Santé...).

L'enquête " Bien-être et Santé mentale" a été diffusée au printemps 2021. Elle a pour objectif de décrire l’état de bien-être (émotionnel, social et psychologique) et de santé mentale (anxiété, dépression, trouble du sommeil, niveau de stress) des étudiants de l'ULB et de l'UCLouvain.
Cet état des lieux permettra dans un premier temps d'identifier les facteurs déterminants le bien-être et la santé mentale des étudiant.e.s. Il permettra également d'ajuster les politiques universitaires en matière de prévention et de prise en charge selon les besoins de sa communauté. 

 

Principaux enseignements

  • Plus de la moitié des étudiantes et étudiants (56,6%) ont confié être «plutôt» ou «très» inquiets à propos de la pandémie.
  • 7 étudiantes et étudiants sur 10 se disaient «beaucoup» ou «fortement» stressés.
  • Un tiers des étudiantes et étudiants interrogés (31,5%) présentaient des symptômes anxieux sévères.
  • 40% du panel montraient des symptômes dépressifs «modérément sévères» (22,4%) ou «sévères» (17,6%); à peine 1 jeune sur 10 ne montrait aucun signe de dépression.
  • Plus du tiers des sondés (37,5%) déclaraient des insomnies «modérées» (29,8%), voire «sévères» (7,7%).


Services d'aides

Malgré ces résultats inquiétants, seuls 29% des jeunes ont indiqué avoir cherché de l’aide auprès de professionnels de la santé; les autres ont invoqué le manque de temps ou de ressources financières ou le fait de ne pas savoir précisément à qui s’adresser.

Pour soutenir sa communauté étudiante, l’ULB a déjà mis en place un important dispositif d’aides, qu’elles soient psychologiques, financières, scolaires ou sociales. L’Université a notamment renforcé son soutien à son partenaire PsyCampus (une des antennes du Service de Santé mentale à l'ULB) afin d’augmenter les permanences d’accompagnement psychologique pour les étudiantes et étudiants en difficulté et le Service social étudiants a intégré le remboursement de consultations psychologiques dans les aides financières octroyées aux jeunes précarisés.

Lire l'enquête


Autres informations

Trouver un service ressource santé et bien-être

Trouvez les contacts des services qui peuvent vous aider pour prendre soin de vous : 

 Services médicaux : service médical, service santé mentale à l'ULB,  Centre de planning familial Aimer à l'ULB, etc.
Une page est notamment dédiée aux services santé mentale sur nos campus mais aussi à l'extérieur

 Services non médicaux : cellule d'accompagnement des étudiant.es à besoins spécifiques, service logement, aides financières, aides alimentaires, accompagnement à l'apprentissage, etc.
 

Activités : ateliers, conférences et journées de sensibilisation sur nos campus

Découvrez toutes les ateliers, groupes de paroles, conférences et journées de sensibilisation mis en place sur nos campus pour vous aider à développer vos connaissance et vous outiller. Cela vous permettra de poser des choix éclairés concernant votre santé et donc votre bien-être ! 

Se former

Différentes formations sont proposées aux cercles étudiants afin de prendre soin d'eux et de leurs pairs :
- Formation ça m'saoule pour les délégués éco-responsables de l'ACE ( réduction des risques en milieu festif : alcool, tabac, protection des IST et consentement)
- Formation "Pour une guindaille plus safe et plus inclusive" pour les cercles de l'ACE
- Formation BEPS pour les cercles de l'ACE
- Formation gestion de l'agressivité pour les barmen.aids des cercles de l'ACE
- Formation à l'écoute active et méthode des 5D pour les cercles de l'ACE
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Mis à jour le 13 septembre 2024