Structure ULB Santé

En 2010, l'OMS, dans son modèle Pathway, a défini l'articulation de ces déterminants : les déterminants structurels et les déterminants intermédiaires.
Par conséquent, les comportements en santé ne dépendent pas uniquement des individus mais bien des critères biologiques parfois hérités, du statut social, de la situation économique, du soutien, du contexte de vie et de travail, de la qualité de l'environnement, de la culture, du contexte politique, ...




Cadre conceptuel de la santé et de ses déterminants – ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, mars 2010




Modèle Pathway, Cadre conceptuel pour l'action sur les déterminants sociaux de la santé (Solar et Irwin, 2011)

Pour aller plus loin : 

• Les déterminants de la santé, Promosanté Québec
• Agir sur les déterminants de la santé, Les actions des villes-santé, Réseau français des Villes-Santé OMS
• Définir et comprendre les déterminants de la santé, Ligue des usagers des services de santé

En s’appuyant sur leurs expériences de vie, les « experts du vécu », ou encore « pairs-aidants », partagent leurs expériences, savoirs et savoir-faire afin d'aider d'autres pairs qui rencontreraient les mêmes difficultés (maladies, troubles psychologiques, précarité, assuétudes, violences, discriminations, ...). Ce partage de savoirs expérientiels est également utile pour repenser les pratiques des professionnel.les et ainsi agir collectivement vers un mieux.

« Cette approche éducationnelle fait appel à des pairs (personnes de même âge, de même contexte social, fonction, éducation ou expérience) pour donner de l’information et pour mettre en avant des types de comportements et de valeurs. L’éducation par des pairs est une alternative ou un complément aux stratégies d’éducation à la santé traditionnelles. Cette approche repose sur le fait que lors de certaines étapes de la vie, notamment chez les adolescents, l’impact est plus grand que d’autres influences. » [Commission européenne]

Pour aller plus loin :

• Education Santé : l'éducation par les pairs, un enjeu pour la participation des jeunes
• Ces vécus qui en aide d'autres - droits des patients - paroles des usages

« Les inégalités sociales de santé font référence à toute relation entre la santé et l’appartenance à une catégorie sociale. Elles renvoient aux écarts, généralement évitables, entre hommes et femmes, entre groupes socio-économiques et entre territoires, qui ont un impact sur de nombreux aspects de la santé des populations »
Potvin L., Moquet M.-J. et Jones M. C., « Réduire les inégalités sociales en santé », Éditions INPES, (Coll. La santé en action), 2010, 380 p., URL : POTVIN, Louise, Marie-José MOQUET et Catherine M.… – Reflets – Érudit (erudit.org)

Les ISS sont socialement construites et tendent à se reproduire d'une génération à l'autre. «Les inégalités sociales de santé correspondent à l’inscription dans le corps des inégalités produites par la société. Elles sont l’aboutissement des processus par lesquels le social passe sous la peau » Fassin D., Grandjean H., Kaminski M. et al., « Introduction. Connaître et comprendre les inégalités sociales de santé », URL : https://www.cairn.info/les-inegalites-sociales-de-sante--9782707132475- page-13.htm

La littératie en matière de santé englobe les connaissances et les compétences des personnes pour accéder aux informations sur la santé et le bien-être, les comprendre, les juger et les appliquer pour améliorer leur qualité de vie.


Source : culture et santé
 

La prévention et la promotion de la santé sont complémentaires et mettent en œuvre des stratégies similaires.

• La promotion de la santé  est un processus d’émancipation qui s’inscrit dans une perception positive et globale de la santé. Elle vise à enrichir les savoirs et compétences; améliorer les milieux de vie pour qu'ils soient favorables à la santé; à agir sur les conditions et situations qui impactent la santé. 
  COCOF : "La promotion de la santé permet aux gens d’améliorer la maîtrise de leur propre santé. Elle couvre une vaste gamme d’interventions sociales et environnementales conçues pour favoriser et protéger la santé et la qualité de vie au niveau individuel et collectif en luttant contre les principales causes de la mauvaise santé, notamment par la prévention, et en ne s’intéressant pas seulement au traitement et à la guérison. "
   
• La prévention comprend des mesures qui visent non seulement à empêcher l’apparition de la maladie, telle que la lutte contre les facteurs de risque, mais également à en arrêter les progrès et à en réduire les conséquences.

L'OMS distingue 3 types de prévention :

• la prévention primaire qui vise à éliminer ou diminuer les facteurs de risques pouvant causer l'existence des maladies dans une population donnée (ex : vaccination, règles d'hygiène, environnement favorable à la santé, travailler sur les risques psychosociaux, ...)
• la prévention secondaire consiste à intervenir sur les stades précoces de l’évolution d’une maladie dans une population donnée et ce pour éviter le développement de celle-ci et initier un traitement le plus tôt possible (ex: dépistage des ist et des cancers, outiller les individus pour faire face aux risques par exemple via un atelier de gestion du stress, sensibilisation et diffusion d'informations, formations, ...)
• la prévention tertiaire vise à réparer, à agir sur les complications entrainées par la maladie et/ou les risques de récidive. Elle vise à limiter les conséquences une fois le risque survenu.